Introduction
L’infertilité se traduit par l’absence de grossesse au bout de 24 mois de rapports sexuels non protégés réguliers chez des couples en âge de procréer (définition de OMS).
15 % des couples présente des difficultés à concevoir soit 1 couple sur 6 sera amené à consulter en Assistance Médicale à la Procréation (AMP).
Un facteur masculin est exclusivement impliqué dans 30 % des cas de l’infertilité du couple. Des études* ont montré une dégradation des paramètres spermatiques depuis plusieurs années ayant amené à revoir à la baisse les normes définies par l’OMS des différents paramètres dans le sens d’une moindre exigence.
Les progrès techniques en AMP et notamment l’apparition de la micro-injection (ICSI) en 1992 ont conduit à trop souvent négliger le versant andrologique dans la prise en charge en AMP pour se contenter de rechercher le spermatozoïde à injecter dans l’ovocyte. Si certaines causes d’infertilité sont incurables notamment dans les infertilités d’origine génétiques, d’autres peuvent être traitées permettant à l’homme d’améliorer ces paramètres spermatiques et la qualité de ces spermatozoïdes voire même de retrouver une fertilité naturelle. La consultation andrologique prend donc là tout son intérêt.
*Decline in semen concentration and morphology in a sample of 26,609 men close to general population between 1989 and 2005 in France. Rolland M et al. Hum Reprod. 2013 Février.